Voyage au bout de la nuit (en Ehpad)
Tout le monde connaît le dicton : la nuit porte conseil. Communément admise, cette expression l’est un peu moins en Ehpad. En effet, pour les résidents, la nuit est un - long - moment qui charrie son lot d’interrogations, de doutes, voire de peurs. La nuit, d’ordinaire reposante, peut alors devenir éprouvante. Pour les résidents mais également pour un personnel dont les effectifs sont réduits à peau de chagrin. Dans ce cas, comment gérer la nuit en Ehpad ? Lors des dernières Assises, Maryse Duval, directrice générale du groupe SOS Seniors et Renaud Marin La Meslée, médecin coordonnateur avaient décrypté ce monde particulier.
Univers parallèle, désert nocturne, vide abyssal… Tels sont les termes utilisés pour décrire la nuit en Ehpad, souvent pensée en rupture de l’activité diurne. Pourtant, « La nuit est un extrait de ce qui se joue le jour. La nuit est un concentré de ce qui est éprouvant. La nuit, la vie continue, moins diluée, moins accompagnée, enveloppée de nuit et de solitude ». C’est ce qu’explique la psychologue Mireille Trouilloud dans un article de la revue Gérontologie et société.
La nuit est donc un concentré d’activité au cours duquel les agents doivent répondre à toutes les problématiques que leurs collègues rencontrent dans la journée, à ceci près qu’ils ne sont généralement que deux. Deux personnes qui, de la fin du repas du soir au début du matin, vont devoir faire face à de multiples situations, allant des angoisses des résidents aux gestions d’urgences en passant par les traditionnels troubles du sommeil.
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