Tiers-lieux en Ehpad : Est-ce que ça peut vraiment fonctionner ?
Il y a peu de temps encore, la plupart des acteurs du secteur ne connaissait pas la notion de « tiers-lieu » ou ne la connectait pas à la vieille institution qu’est l’Ehpad. C’est tout récemment, avec le lancement de l’appel à projets du laboratoire de l’offre de demain de la CNSA que le sujet a pris de l’ampleur. Mais que se cache-t-il derrière ce concept ? Grande révolution, réinvention de la roue ou nouveau (petit) pas dans la construction de l’Ehpad du futur ?
Pour France Tiers-Lieux, le tiers-lieu est « un endroit qui hybride des activités pour répondre à un besoin du territoire. Il existe autant de définitions que de tiers-lieux ! ». Ramené à ce qui nous intéresse ici – les Ehpad -, il s’agit donc d’un espace au sein de l’établissement ouvert aux habitants du quartier ou de la commune qui peuvent venir participer à une activité qui les intéresse, se mélangeant ainsi avec les résidents de l’établissement.
À vue de nez, cela ne sent donc pas la grande révolution, tant l’Ehpad est prié depuis toujours de s’ouvrir et d’exister sur son territoire. Pour exemple, le cahier des charges des conventions tripartites de 1999 recommandait déjà à chaque Ehpad de « maintenir ou retrouver certaines relations sociales pour le résident (participation aux activités, rôle propre, ouverture à la vie locale et à l’évolution de nos sociétés…) ». La feu ANESMS avait, quant à elle, rédigé en 2008 des recommandations pour accompagner l’ « ouverture de l’établissement à et sur son environnement ».
Pour lire l'intégralité de cet article,vous devez être abonné au magazine Le Mensuel des Maisons de Retraite :
|
||
Déjà abonné ? Connectez-vous | ||
|
||
|
Retour aux actualités