Soins bucco-dentaires : le domicile fait mieux que l’Ehpad
Encore des efforts à faire. C’est le verdict posé par une étude de l’Institut national de veille sanitaire (INVS), publiée ce mois-ci, qui compare le recours à un chirurgien-dentiste entre les personnes âgées en Ehpad et celles vivant à domicile.
La vie en institution réduirait le recours à un chirurgien-dentiste de près de 25 %. Un pourcentage qui grimpe à 30% dans les Ehpad publics et commerciaux. Seules les institutions de type privé à but non lucratif se rapprochent des conditions retrouvées à domicile.
L’étude de l’INVS (à lire ici) recense de nombreux obstacles à l’accès aux soins bucco-dentaires : absence de personne accompagnante prête à conduire les personnes âgées chez le dentiste, ou encore « un certain fatalisme vis-à-vis de la santé orale, jugée comme moins importante que la santé générale ». Les troubles cognitifs affectant les résidents pourraient également les rendre moins conscients de leurs besoins, et, dès lors, moins demandeurs de soins.
A domicile, les personnes âgées encore autonomes prennent en charge elles-mêmes leur hygiène bucco-dentaire, ou l’entourage familial fait preuve de vigilance sur ce point. A contrario, dans les établissements, « le personnel infirmier n’a pas toujours conscience de l’importance de la santé orale et se montre souvent réticent vis-à-vis de soins de bouche, perçus comme peu gratifiants », souligne l’étude.
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