Rapport Iborra-Fiat : les députées ont rendu leur copie
Attendu depuis l’automne, rendu public le 14 mars, le rapport Iborra-Fiat est au final assez décevant. Il recense 31 propositions qu’on peut classer en 3 catégories : celles qui, se chiffrant en milliards d’euros, n’ont aucune chance d’être retenues à court terme. Celles qui sont éminemment contestables. Et celles qui sont pertinentes quand bien même enfonceraient-elles parfois quelques portes ouvertes. Au final, un rapport qui aura du mal à faire date.
Mais dans tout rapport, il y a le texte… et le contexte. Or, le texte du rapport Iborra-Fiat ne peut se comprendre sans s’abstraire du contexte dans lequel il a été rendu public.
Revenons en septembre. Responsable d’une « mission flash » suite à l’émoi provoqué par le longue grève de Foucherans, Monique Iborra rend mi-septembre un rapport qui pointe du doigt le déficit de personnel en Ehpad. Une conclusion qui met évidemment en difficulté la Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, puisque se multiplient alors articles et reportages qui insistent sur les trop faibles ratios de personnel et évoquent le concept, discutable, de « maltraitance institutionnelle ». Souhaitant aller plus loin que sa seule mission « flash », Monique Iborra obtient début octobre une vraie mission parlementaire au long cours, dont elle devient co-responsable avec Caroline Fiat, députée de La France Insoumise. Sa mission, Monique Iborra, va la prendre à cœur, en visitant 24 établissements au cours de 10 déplacements en province et deux à l’étranger (Pays-Bas & Danemark) et en menant de nombreuses auditions.
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