Quel avenir du numérique dans les Ehpad ?
Vice-président de l’Agence numérique en santé (ANS) depuis le 17 février, Jean-Pierre Aquino, également délégué général de la SFGG, revient sur les nombreux enjeux du numérique dans les Ehpad et les échéances qui attendent les établissements et les médecins coordonnateurs cette année.
Le Journal du Médecin Coordonnateur : Quels sont les enjeux du numérique pour les Ehpad ?
Jean-Pierre Aquino : Tout d’abord, il faut rappeler que les Ehpad ne représentent qu’une partie du médico-social. Ce constat implique d’avoir une approche du numérique très large qui concerne des acteurs très différents. Ceci étant dit, il faut bien reconnaître que lorsque l’on aborde cette question du numérique en Ehpad, c’est une forme de logique sanitaire qui s’impose. Les Ehpad doivent donc sans doute trouver leur identité sur le sujet. Ce que l’on peut constater ensuite est que pour des raisons diverses (acculturation, formation, équipement défaillant), les progrès des établissements sont très inégaux. Si 30 % d’entre eux ont réalisé ces dernières années des avancées notables en matière d’échanges grâce à l’outil numérique, les autres sont proches de zéro. Il faut veiller à corriger ces inégalités, car elles mettent en péril l’évolution de tout le secteur. Les opportunités offertes par le numérique sont pourtant très nombreuses et concernent des secteurs très variés, allant de l’accompagnement des personnes aux relations avec l’hôpital avec la mise en œuvre du DLU numérique, en passant par les rapports avec la médecine de ville et les médecins traitants (DMP et télémédecine), sans parler du dossier usager informatisé de l’Ehpad (DUI) qui centralise l’ensemble des informations concernant la personne âgée et son parcours de santé et de vie.
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