Rapport Libault : l’émergence d’une stratégie de groupes d’EHPAD publics ?
Le rapport Libault rendu le 28 mars dernier mentionne à plusieurs reprises la regrettable « atomisation » des EHPAD publics dans un contexte toujours de plus en plus tendu. Dès avant la publication du dit rapport, le sujet de la restructuration de l’offre publique et donc l’émergence d’une stratégie de groupes publics étaient déjà identifiés et– fiévreusement - attendus.
Les Ehpad publics allaient-ils être tenus d’adhérer à un GHT (Groupe Hospitalier de Territoire) ou au contraire allaient-ils avoir la possibilité alternative de proposer d’autres types de regroupements ? Ainsi, pensait-on circonscrit à ces termes le sujet de l’émergence d’une stratégie de groupes d’EHPAD publics. La question semblait déjà tranchée lorsqu’à Lille le 17 décembre 2018, Agnès BUZYN affirma qu’il fallait « mettre fin au cloisonnement artificiel entre les secteurs sanitaires, sociaux et médico-sociaux, notamment entre les EHPAD et les Hôpitaux ».
Depuis, le Rapport Libault a livré une traduction tout à fait inattendue et – il faut bien le dire – assez contradictoire avec l’ensemble des constats et besoins qu’il identifie : le « décloisonnement » passerait d’abord par le regroupement des Ehpad publics entre eux ; puis par le « détachement administratif des Ehpad des plus grands Centres Hospitaliers » pour ensuite « regrouper progressivement les opérateurs ».
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