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31 décembre 2018

Penser les mots pour panser les maux

« Mal nommer les choses c’est ajouter de la misère au monde » : tout le monde connaît cette phrase d’Albert Camus. Coup sur coup, plusieurs initiatives se sont intéressées à la question des mots. En faisant le pari que les changer permettrait de modifier leurs conséquences.

Dans 1984, Orwell invente un langage, la ­Novlangue, qui réduit le nombre de mots pour réduire le périmètre de la pensée. Car les mots ne sont jamais neutres. « Comment, en faisant évoluer les termes, on fait aussi évoluer le regard et les pratiques ? » s’interrogeait voici quelques mois le sociologue Serge Guérin dans le cadre d’une réflexion que menait la Fondation Korian sur « les mots du bien-vieillir ». Il était déjà proposé de substituer « aînés » à « personnes âgées », « a besoin d’aide pour… » à « ne peut plus… » ou encore ne plus parler « d’admission » mais « d’accueil », plus de « grabataire » mais de « confiné au lit ».

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