Mission 14 :
la grande inconnue
Très peu connue par la profession, la quatorzième mission du médecin coordonnateur questionne le nécessaire équilibre entre liberté et sécurité au sein des Ehpad. Comment faire en sorte que cette nouvelle mission soit mieux appréhendée par les professionnels et véritablement appliquée dans les établissements ? Le Journal du médecin coordonnateur fait le point sur la question.
Depuis le 1er avril 2017, les médecins coordonnateurs ne doivent plus assumer 13, mais 14 missions. Qui est au courant dans la profession ? Par grand monde… « Cette mission 14, c’est la grande inconnue. Dans certaines formations des médecins coordonnateurs, celle-ci n’est même pas évoquée. Personne ne nous en a jamais parlé de manière officielle, contrairement à la plupart des textes qui réglemente notre profession », affirme ainsi Renaud Marin la Meslée, médecin coordonnateur et président du SNGIE. Pourtant, selon le décret adopté le 15 décembre 2016 (voir encadré), il appartient au médecin de veiller, en cas de modification du contrat de séjour initial entrainant une nouvelle limitation de sa liberté d’aller et venir, de solliciter un avis de l’équipe pluridisciplinaire et de faire en sorte que la personne visée ou son représentant comprenne bien les conséquences de cette mesure. Ce texte se trouve au centre d’une question majeure dans la vie des établissements : le fameux équilibre entre la sécurité et la liberté. Alors comment expliquer que celui-ci soit passé complètement à côté des radars de la profession ?
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