Le psychomotricien en Ehpad, spécialiste de la communication non verbale
Née en France à la fin des années 50, la psychomotricité est réellement entrée dans les Ehpad il y une dizaine d’année, sous l’impulsion notamment du Plan Alzheimer 2008-2012. Zoom sur cette profession dont tous reconnaissent les bénéfices mais qui manque encore de lisibilité.
C’est à la fin des années 50 que Gisèle Bonvalot-Soubiran, kinésithérapeute à l’hôpital psychiatrique Henri-Rouselle, créée la psychomotricité, en lien avec le neuropsychiatre et psychanalyste Julian de Ajuriaguerra. D’abord orientée vers les enfants, cette pratique va peu à peu gagner du terrain et se professionnaliser, jusqu’à ce qu’en 1972, Jacques Chaban-Delmas propose la création d’un diplôme d’État de rééducateur en psychomotricité puis qu’en 1974, Pierre Mesmer, alors Premier ministre, crée le diplôme d’État de niveau III.
Le psychomotricien est donc aujourd’hui reconnu comme un auxiliaire de médecine, qui travaille dans le cadre d’une équipe pluridisciplinaire, sur prescription médicale et sous l’autorité d’un médecin ou d’un directeur faisant fonction d’autorité. Sa mission ? Permettre à la personne de mieux maîtriser son corps et d’améliorer ainsi son comportement en s’intéressant aux interactions entre sa motricité, sa sensorialité, sa cognition et son psychisme dans leur contexte émotionnel et relationnel.
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