Le « ni-ni » : les Ehpad sont-ils en train de passer à côté du rendez-vous de l’habitat inclusif ?
Qu’on l’appelle habitat intermédiaire, alternatif, participatif ou inclusif, le fait est qu’est en train de naître un éventail de solutions qui se situent dans le « ni-ni » : ni Ehpad, ni domicile stricto sensu.
L’émergence de ce phénomène prend une nouvelle dimension en raison de deux facteurs essentiels. D’abord l’arrivée à l’âge de la vieillesse de la génération des babyboomers qui voudront pour certains éviter à tout prix l’Ehpad et trouver des stratégies de contournement voire d’anticipation. Ensuite une évolution culturelle en cours qui mène de plus en plus de la propriété à l’usage. Un syndrome « BlaBlaCar » qui conduit déjà aujourd’hui un nombre croissant de retraités à vendre leur logement inadapté pour en louer un, mieux à même de leur assurer une vieillesse sereine.
L’enjeu RA + RSS
Quantitativement, l’élément central de ce « ni-ni » demeure constitué par les 2.000 résidences autonomie qui hébergent plus de 100.000 personnes âgées. Ceux que l’on appelait encore les logements-foyers avant que la loi ASV de 2015 ne les rebaptise ne se sont pas modernisés sous prétexte qu’on a changé leur nom…
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