Le 30 janvier : expression d’une contestation digitale
Un secteur peu mis en lumière, du personnel difficile à mobiliser, des méthodes syndicales qui ne font plus recette… Bien malin celui qui avait anticipé l’ampleur de la manifestation du 30 janvier. Mais si ce succès a permis aux organisations syndicales de bomber le torse, le tour de force était surtout d’ordre médiatique.
Depuis l’été, le climat tendu qui agite les Ehpad a dépassé le cadre de son microcosme professionnel, résultat d’une conjonction politico-médiatique explosive. L’histoire est connue : la grève de Foucherans, la mission « flash » et un rapport parlementaire pointant la « maltraitance institutionnelle ». Il n’en fallait pas moins pour que les médias traditionnels se saisissent du sujet à travers l’angle du « malaise en Ehpad ». Mais, et c’est là que réside la nouveauté, ce message va être amplifié sur les réseaux sociaux. Entre les témoignages Facebook, les tweets désespérés et les pétitions en ligne, jamais l’expression d’un malaise n’a été aussi profonde et explicite. Problème : la forme des contenus – faire court et choc pour capter l’attention – ne favorise guère une réflexion de fond. Et contribue à ériger de terribles exceptions en une généralité peu glorieuse pour la profession.
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