L’Affaire Orpéa – Assemblée Nationale, Sénat : radioscopie des auditions
À la suite de la publication des « Fossoyeurs », le livre de Victor Castanet sur les pratiques du groupe Orpéa, l’onde de choc fut telle que l’Assemblée nationale a souhaité lancer une série d’auditions permettant aux députés d’interroger pendant plusieurs semaines toutes les parties prenantes. Fin mars, c’est une « commission d’enquête » qui a commandé ces travaux pour un nouveau round d’auditions.
Entre le début février et la mi-mars, les députés, membres de la commission des Affaires Sociales, auront consacré plus de 26 heures à auditionner les différents acteurs de ce qu’il est convenu d’appeler désormais l’affaire Orpéa. Certes, ces auditions n’avaient pas le caractère formel de la Commission d’Enquête que réclamait l’opposition mais qu’a refusé la majorité présidentielle. Une Commission d’enquête aurait supposé que tous les protagonistes s’expriment sous serment et aurait probablement permis une bien plus grande équité dans les débats.
Car, disons-le d’emblée, les députés sont entrés dans le débat avec une certitude : tout ce qui qui écrit dans le livre est vrai donc Orpéa est coupable ! Certes, les auditions ont débuté le 5 février dans un climat médiatique qui ne laissait déjà plus de place au doute : la presse avait immédiatement pris pour argent comptant toutes les accusations formulées par le livre. Il n’était déjà plus l’heure de comprendre : le temps n’était plus qu’à la seule indignation.
Pour lire l'intégralité de cet article,vous devez être abonné
au magazine Le Mensuel des Maisons de Retraite : |
||
Déjà abonné ? Connectez-vous | ||
|
||
|
Retour aux actualités