Fin de vie : l’Igas jette un pavé dans la mare
Dans un rapport publié en novembre sur les soins palliatifs et la fin de vie, l’Inspection générale des Affaires sociales déplore le manque d’effectivité des prises en charge, en dépit des outils à disposition des professionnels.
Pour l’Inspection « le droit d’accéder aux soins palliatifs s’applique avant tout aux établissements de santé. » Elle appelle notamment à un renforcement de l’HAD, des équipes mobiles, mais aussi du rôle du médecin coordonnateur, en lui donnant la possibilité de réaliser des prescriptions thérapeutiques. L’Igas souhaite aussi revoir les critères d’indentification des situations palliatives de l’outil Pathos en Ehpad. En effet, celui-ci n’identifie les situations palliatives qu’au stade terminal de la maladie, au détriment d’une approche plus anticipée. Quelques semaines plus tard, l’Anesm a également publié plusieurs recommandations sur l’accompagnement de la fin de vie en Ehpad dans le cadre de la mise en œuvre de la loi ASV et de la loi Claeys-Leonetti. Autant de dispositions avec lesquelles les médecins coordonnateurs devront se familiariser au plus vite…
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