Et voilà AstraZeneca !
En ces temps de crise intense et de pénurie de vaccins, toute nouvelle positive est bonne à prendre.
C’est le cas de l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS) qui, le 2 février, s’est prononcée en faveur de l’utilisation du vaccin AstraZeneca, le troisième autorisé en France après ceux de Pfizer/BioNTech et de Moderna. 1,1 million de doses devraient arriver dans le pays durant le mois de février. Ce vaccin présente l’avantage d’offrir des conditions de conservation bien plus souples que ses prédécesseurs, ce qui permettra très rapidement aux médecins généralistes, aux pharmaciens, mais aussi aux infirmiers, de pouvoir administrer les deux doses nécessaires. Seul bémol, la HAS ne souhaite pas que ce vaccin soit proposé à des personnes de plus de 65 ans, les publics visés étant les professionnels de santé et du médico-social de 18 à 64 ans ainsi que les personnes âgées de 50 à 65 ans, en commençant par ceux qui présentent des comorbidités. Pourtant, la donne pourrait rapidement changer : selon la Haute Autorité en effet, les informations sont actuellement insuffisantes pour recommander le vaccin à partir de 65 ans, mais des données complémentaires issues d’une étude américaine menée sur 30 000 personnes et disponible d’ici 15 jours pourraient pallier ce manque. Il est donc permis d’espérer.
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