Et si on sauvait le secteur public…
Avec 49% des lits, le secteur public occupe en effet une place centrale dans l’offre d’Ehpad. A fortiori si on ajoute qu’il gère 69% des logements-foyers, 92% des Unités de Soins de Longue Durée et 30% des places de SSIAD. Une place de choix qui n’empêche pas le secteur public d’être traversé par des questionnements existentiels, entre son besoin de rester accessible à toutes les populations dans le cadre de sa mission de service public et celui de rénover et d’adapter son bâti. Tour d’horizon au moment où le Rapport Libault décide de prendre cette question à bras le corps.
Comment consacrer un dossier à un éventuel « sauvetage » du secteur public, quand les Ehpad publics représentent à euxC seuls près de 49% de l’offre d’Ehpad en France (contre 23% pour le secteur commercial et 28% pour le secteur privé à but non lucratif) ? Il y aurait donc une forme de paradoxe à vouloir « sauver Goliath » si seulement ce dernier ne faisait pas figure de colosse aux pieds d’argile.
Car pour puissant qu’il soit, le secteur public des Ehpad souffre. D’une crise d’investissement. D’une atomisation excessive. Et d’un complexe d’infériorité par rapport au grand frère hospitalier. Mais avant de l’ausculter, encore faut-il connaître le patient. Et ce patient-là prend plusieurs formes.
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