Entretien avec Cedric Paris, président du GAG
Alors que le Congrès national de l’animation et de l’accompagnement en gérontologie a eu lieu les 22 et 23 novembre, Cédric Paris, président du Groupement des Animateurs en Gérontologie (GAG), revient sur les évolutions de sa profession et des relations des Ehpad avec les familles depuis le début de la crise.
Le Journal du Médecin Coordonnateur : La période de confinement en Ehpad a montré à quel point des acteurs comme les animateurs étaient essentiels pour la santé des résidents. Cette prise de conscience est-elle durable ?
Cédric Paris : La crise a sans doute révélé que l’accompagnement des personnes en Ehpad ne pouvait se limiter aux soins et que le lien social avait aussi un impact direct sur le bien-être et la santé des personnes. Il ne faut jamais perdre de vue que la santé en établissement n’est qu’un prérequis et le premier objectif reste la qualité de vie. Cette prise de conscience est bien évidemment salutaire, car c’est une forme de reconnaissance de l’importance de nos métiers. Je ne sais pas si cette reconnaissance sera durable. Ce que je sais en revanche, c’est qu’il faut qu’elle se concrétise par des vrais moyens pour notre profession. Actuellement, en moyenne, un animateur en Ehpad accompagne 64 personnes. Nous demandons de pouvoir avoir un professionnel pour 30 résidents, hors encadrement. C’est le minimum pour travailler dans des conditions acceptables.
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