Entretien avec Blandine Delfosse
présidente de la FFIDEC
Créée il y a trois ans, la FFIDEC peine encore à faire entendre la voix des Idec au plus haut niveau de l’Etat et à mobiliser la profession. Présidente de la fédération, Blandine Delfosse nous explique le changement de stratégie qu’elle souhaite désormais impulser.
Le Journal du Médecin Coordonnateur : Quel bilan tirer trois ans après la création de la FFIDEC ?
Blandine Delfosse : Notre bilan est amer, ou plutôt lucide. Il faut bien se résoudre à l’évidence : les pouvoirs publics ne souhaitent pas faire évoluer la situation des Idec. Depuis la création de notre fédération, il y a trois ans, nous n’avons eu de cesse de solliciter le ministère et de tenter de faire entendre notre voix dans toutes les concertations qui concernaient l’évolution de notre secteur pour faire reconnaître nos missions et nos statuts, mais sans aucun résultat tangible. Je crois que les pouvoirs publics ne savent pas vraiment qui nous sommes et le rôle essentiel que nous jouons dans les établissements. Lors de notre dernière audition devant la DGCS qui est pourtant récente, nous nous sommes bornées à expliquer ce que nous faisons. Est-ce normal ? Je crois que certaines personnes dans le secteur n’ont pas forcément intérêt à ce que nous missions soient réellement clarifiées car nous assumons de manière officieuse des missions que eux n’ont pas le temps d’assurer. Si le cadre de notre intervention était un jour clarifié, tout ceci apparaîtrait au grand jour.
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