Entretien : Anne Troadec, nouvelle présidente de l’ANDASS

Le MMR : Pouvez-vous présenter l’Andass à nos lecteurs ?

Anne Troadec : L’ANDASS est une association qui regroupe les professionnels de l’action sociale dans les départements. Plutôt niveau Directeurs et DGA. Nous avons un Conseil d’Administration de 44 membres ce qui fait qu’un tiers des départements y sont représentés. L’ANDASS, c’est un lieu de soutien entre membres, pas un lieu de défense d’intérêts catégoriels. Ce qui guide notre action, ce sont les politiques à mener. Et comme nous n’avons aucun permanent, l’ANDASS ne fonctionne qu’avec le temps que chacun d’entre nous peut y passer.

Le MMR : Vous venez à la tête de l’Andass de succéder à Jean-Paul Raymond, ancien directeur de la DASES de Paris. Quelles sont vos priorités pour les années à venir ?

A.T. : Ma priorité, c’est de poursuivre ce qui a été initié par mes prédécesseurs, Roland Giraud puis Jean-Paul Raymond. Notre premier défi, c’est déjà d’assumer une sorte de transition générationnelle puisqu’un nombre important de nos administrateurs vont bientôt arrêter leur activité professionnelle. J’ai aussi un cadre : celui de notre manifeste de 2018 intitulé « une action publique sobre pour relever plusieurs défis : transitions écologique, démographique et numérique ». Pour nous, pour les personnes que nous souhaitons soutenir, l’entrée par la sobriété, qui est associée à la lisibilité, la simplicité, l’accessibilité, est, je crois une bonne entrée.