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12 septembre 2013

Emplois d’avenir :
la Fehap s’y met aussi

Après plusieurs mois d’attente, la fédération du secteur privé non lucratif s’est finalement engagée sur l’embauche de 1 500 emplois d’avenir d’ici fin 2014. Le gouvernement se rapproche ainsi de son objectif de 12 500 contrats aidés dans le champ médico-social.

Pas moins de trois ministres présents pour marquer l’événement. C’est dire s’il était attendu. Lundi, la Fehap a signé sa convention « emplois d’avenir », en présence de Michèle Delaunay, Marisol Touraine et Benoît Hamon. Epilogue d’une tractation de longue haleine, qui achoppait encore au début de l’été sur le point clé de l’accord : le nombre d’emplois aidés.

En fin de compte, la fédération et le gouvernement se sont accordés sur un volume de 1 500 contrats, subventionnés à hauteur de 75% du Smic pendant 1 à 3 ans en échange de l’embauche et de la formation de chômeurs de moins de 25 ans (30 ans pour les travailleurs handicapés) et de qualification inférieure au baccalauréat (ou Bac+3 dans les zones défavorisées).

Avec plus de 3 700 établissements et services affiliés, la Fehap ne devrait pas avoir trop de mal à tenir le délai de 16 mois prévu par la convention. Mais le texte ne précise pas comment ces emplois seront répartis entre les activités sanitaires, sociales et médico-sociales. Les 1 300 sites spécialisés dans la prise en charge des personnes âgées seront-ils privilégiés ?

On se souvient que la FHF, qui doit créer 9 720 emplois d’avenir dans la sphère hospitalière publique d’ici fin 2015, avait annoncé en avril son choix d’un « dispositif prioritairement orienté vers le médico-social ». La volonté du gouvernement d’allouer 12 500 contrats aidés au secteur n’y est sans doute pas étrangère. Elle se trouve désormais confortée par le ralliement de la Fehap, qui suit celle du Synerpa actée début juin.

Le syndicat des Ehpad privés commerciaux s’était engagé sur un objectif de 1 000 emplois d’avenir. Le groupe DomusVi en assumera la moitié, au travers de sa propre convention, conclue début juillet. D’autres accords de moindre envergure ont aussi été signés avec la Croix-Rouge et le groupe associatif Siel Bleu. A défaut d’un engagement chiffré de l’Uniopss, qui se contente de « promouvoir le dispositif auprès de ses adhérents », le dernier renfort de poids pourrait venir de l’Unccas. Dans la « bataille de l’emploi », la mobilisation est déjà un combat…


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