De nouveaux ressorts pour la prévention ?
Le 22 juillet dernier a été officiellement lancé le projet INSPIRE. Une vaste étude visant à mieux comprendre les mécanismes conduisant à la perte d’autonomie et à faire évoluer l’organisation des soins pour mieux la prévenir.
Toutes les études le disent, le nombre de personnes dépendantes ne va pas cesser de prendre de l’ampleur. A l’horizon 2050, selon les estimations les plus basses de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 618 millions de personnes devraient être concernées dans le monde. Pourtant, on ne connaît pas encore très précisément les mécanismes qui conduisent à cette perte d’autonomie. C’est dans ce contexte qu’a été élaboré le projet d’étude INSPIRE dont les contours ont été annoncés le 22 juillet dernier. Conçu à l’initiative du CHU de Toulouse dans le cadre du Gérontopôle, Centre collaborateur de l’OMS sous la responsabilité du professeur Bruno Vellas, en collaboration avec le professeur Louis Casteilla, ce projet s’appuie sur un partenariat qui rassemble le CHU de Toulouse, l’Université Toulouse III Paul Sabatier, l’Inserm et le CNRS. Il vise à promouvoir le vieillissement en bonne santé, c’est-à-dire « le processus de développement et de maintien des capacités fonctionnelles qui permet aux personnes âgées d’accéder au bien-être au sens de l’OMS », affirme le docteur Sophie Guyonnet, coordinatrice des programmes de recherche du Gérontopôle de Toulouse et pilote du projet. Selon elle, l’avancée en âge est le facteur de risque principal d’apparition des maladies et de la perte d’autonomie. Toutefois, nous ne vieillissons pas tous à la même vitesse. Le risque de développer des maladies ou de devenir dépendant lorsque l’on vieillit n’est pas le même d’une personne à l’autre. Ces disparités sont explicables par différents changements de nos fonctions biologiques et cellulaires avec l’avancée en âge. Ces mécanismes biologiques et cellulaires pourraient, dans l’avenir, être accessibles à des propositions thérapeutiques non médicamenteuses comme la nutrition ou l’activité physique, mais aussi médicamenteuses. Il serait alors possible de réduire le risque de développer des maladies et retarder l’arrivée de la dépendance en agissant sur les mécanismes du vieillissement.
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