Au sortir de la crise, préférer la médiation au contentieux
La crise sanitaire va laisser pour de nombreuses familles un sentiment de frustration, d’incompréhension, voire de colère face au drame de morts brutales ou de convalescences pénibles, dans des conditions incompréhensibles, donc inacceptables. Face à cela, quelle attitude les établissements de santé et médico-sociaux devraient-ils privilégier ?
Nombre de patients et de familles auront la conviction d’un manque de moyens matériels et humains auxquels ils avaient droit. Des personnels d’établissements fortement mobilisés, qui ont pris des risques pour eux-mêmes, pourront avoir la même réaction. Lorsque nous serons sortis de la période la plus aiguë de la crise, commencera donc nécessairement et légitimement la recherche des défaillances et des responsabilités. Aussi bien celles des pouvoirs publics que celles des institutions locales.
Ainsi, des plaintes pénales sont déjà déposées devant diverses juridictions et leur nombre va vraisemblablement augmenter dans les prochaines semaines. Plaintes contre des ministres et contre des responsables d’établissements de soins ou d’hébergement pour personnes âgées.
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