
Aggir : la grille trop souvent négligée
Intervenant lors des dernières Assises des Idec, le 20 novembre à Paris, le docteur Jean-Marie Vétel, fondateur de l’outil Aggir et Pathos a souligné la nécessité de ne pas négliger l’évaluation de la dépendance des résidents dans la mesure où Aggir apporte plus de ressources que Pathos.
S’adressant aux Idec présentes, il a affirmé : « vous avez tendance à sous-coter Aggir, donc même si les médecins coordonnateurs ont tendance à surcoter Pathos, l’établissement perd de l’argent » et cela peut conduire à des ETP d’aide-soignant en moins. Le gériatre souligne que ce « girage », ne tient pas assez compte du temps passé avec le résident ou encore de l’activité d’accompagnement des résidents la nuit. Si les directeurs connaissent les nouvelles mécaniques d’orientation des ressources au plus près des besoins dans le cadre de la mise en œuvre du Contrat d’objectifs et de moyens (CPOM), les équipes restent chroniquement sous formées selon Jean-Marie Vétel. De nombreux efforts sont donc à mener pour mettre tout le monde à niveau. Celui-ci est d’autant mieux placé pour en parler qu’il a été chargé par la CNSA de travailler à la refonte des grilles Aggir et Pathos dans les mois qui viennent…
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