3 questions à Pascal Terrasse
Ancien député et président du Conseil Général de l’Ardèche, Pascal Terrasse fut à l’Assemblée Nationale le rapporteur du projet de loi 2002-02. Il a accepté, 20 ans après, de revenir sur cette période et les avancées permises sous la mandature de Lionel Jospin.
Le MMR : Quel souvenir gardez-vous de l’adoption de cette loi ? Avez-vous une anecdote à partager avec nous ?
Pascal Terrasse : À cette époque, la prise en charge du handicap et des personnes âgées était un sujet très éloigné des préoccupations des élus. Nous étions très peu à nous y intéresser alors que le secteur était pourtant en grande souffrance.
Ce qui m’a le plus troublé lorsque j’ai parcouru la France en tant que rapporteur de la loi, ce sont tous les lieux de vie dits « non traditionnels » qui se montaient dans les territoires. De petites structures innovantes avec des dispositifs de prises en charge individualisés qui correspondaient à des besoins réels mais ne reposaient sur aucuns dispositifs légaux. Cette expérience a renforcé ma conviction qu’une loi était nécessaire pour valoriser ce capital et ces compétences et pour les faire bénéficier à tous.
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