2020, année é… thique
Oh certes, les rimes ne manquaient pas pour débuter ce texte. On pouvait certes penser à la célèbre rime de Gainsbourg : mais que viendrait-elle faire ici ? On aurait pu invoquer une éthique moins théorique et plus pratique ou une éthique plus démocratique et pragmatique. Il est certain en tout cas que cette année, en ces temps de Covid, l’éthique est médiatique. Entre le livre coordonné par le Pr Emmanuel Hirsch, les avis du CCNE et la mission ministérielle confiée au philosophe Fabrice Gzil, il était impossible ce mois-ci de passer à côté du sujet.
Ne nous prenez pas pour des obsédés de la rime, mais déjà en 2015, dans votre journal préféré, on pouvait lire un papier intitulé : « l’éthique ce n’est pas automatique ». Certes, nous n’étions pas les premiers à traiter le sujet. Avant nous, Socrate (5ème siècle avant JC tout de même) puis Platon, Aristote, Descartes, Kant ou, plus près de nous, Levinas et Ricoeur, se sont intéressés à cette discipline. Selon Fabrice Gzil, spécialiste de l’éthique dans le secteur sanitaire et médico-social depuis une vingtaine d’années, récemment missionné par Brigitte Bourguignon pour rédiger une Charte éthique en Ehpad (voir encadré), les problématiques éthiques sont importantes et anciennes dans notre secteur : « les professionnels se questionnent beaucoup face aux personnes vulnérables qu’ils accompagnent. La loi du 2 janvier 2002 a impulsé cette réflexion éthique en traitant des droits des personnes accueillies mais ne l’a pas nommé de cette manière ». Alors pourquoi maintenant ? Toujours selon Fabrice Gzil, « la crise que nous traversons produit un effet loupe, comme un miroir grossissant, sur nos questionnements. »
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