Missionné par la Ministre de la Santé, Philippe Denormandie répond au JSE
Pour favoriser une meilleure prise en charge de la santé des soignants, Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, a missionné trois personnalités du monde de la santé pour mener une vaste évaluation. Parmi elles, Philippe Denormandie, chirurgien et délégué général de la fondation MNH. Celui-ci nous en dit plus sur les enjeux de cette démarche.
Le Journal des soins en Ehpad : Vous avez été missionné, fin mars, aux côtés de Marine Crest, médecin généraliste et d’Alexis Bataille-Hembert, infirmier, pour mener une évaluation sur la santé des soignants. Quels seront les axes de vos travaux ?
Philippe Denormandie : Le premier axe est d’objectiver la réalité de la santé des soignants, que ces derniers interviennent dans le secteur sanitaire, médico-social ou en tant que libéral. A noter que nous souhaitons couvrir un spectre très large en intégrant les praticiens du soin, mais également d’autres fonctions supports, comme les personnels administratifs ou techniques dont on ne tient presque jamais compte. Cet exercice d’évaluation est un préalable tout à fait nécessaire. En effet, même s’il existe de nombreux signaux faibles sur la mauvaise santé des soignants, les données objectives manquent cruellement.
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